Moratoire, droits de douane au niveau européen, démantèlement progressif… Dans le document présenté par le parti d’extrême droite, il n’est pas fait mention de ces sources renouvelables d’énergie électrique. Les professionnels du secteur soulignent le besoin de stabilité et de visibilité.
Pas sûr que l’exercice ait rassuré grand monde,parmi les acteurs de l’éolien ou du solaire en France. Lundi 24 juin,le Rassemblement national (RN) a fini par présenter un programme en vue des législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet. Sans aucune mention,dans le document de douze pages présenté par le parti d’extrême droite,de ces deux sources renouvelables d’énergie électrique.
A l’oral,la récente tête de liste aux élections européennes n’évoque plus la question d’un moratoire sur le solaire. Mais plutôt sa volonté de « recréer une filière de panneaux photovoltaïques en France »,par l’instauration de « droits de douane au niveau européen ».
Du côté des organisations professionnelles,l’inquiétude demeure. Dès le jeudi 13 juin,le syndicat des énergies renouvelables (SER) publiait un communiqué dénonçant implicitement l’impact potentiel des mesures proposées par le RN – sans jamais les citer et sans donner une consigne de vote précise. La « dynamique économique,sociale et territoriale » des énergies renouvelables « s’inscrit dans le temps long et ne peut subir de coup d’arrêt »,faisait ainsi valoir le SER.
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