Le débrayage de la troupe, qui souhaite la réévaluation de son temps de préparation avant chaque spectacle, menace les recettes de fin d’année à Garnier et Bastille.
« Play »,d’Alexander Ekman,par le Ballet de l’Opéra de Paris,en septembre 2021. AGATHE POUPENEY Sans réponse de la direction,le groupe de 95 interprètes sur Paquita avait décidé collectivement « de se conformer à l’horaire officiel de convocation,soit trente minutes avant le début des représentations ». Un temps insuffisant,selon eux,pour la coiffure,le maquillage,l’échauffement…,qui exigent d’une heure trente à deux heures. Présents à Bastille,ainsi que les spectateurs,ils avaient donc informé que le spectacle démarrerait avec une heure trente de retard. D’où la décision prise par la direction,« malgré les efforts déployés pour maintenir la représentation »,de l’annuler,en refusant par ailleurs,d’après le communiqué des interprètes,que les danseurs s’adressent au public,comme ils le demandaient,pour expliquer les circonstances de cette soirée inhabituelle.
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