Propriété de la société britannique Edyn, Le Jardin de verre, rue Lacépède, est l’un des plus gros projets hôteliers de la rive gauche. Une ouverture qui reflète l’attractivité du secteur hôtelier dans la capitale.
La façade de l’hôtel particulier du 7,rue Lacépède,à Paris,entrée du nouvel hôtel Le Jardin de verre,le 20 décembre 2024. JESSICA GOURDON / LE MONDE C’est une petite rue parisienne tranquille,aux abords des arènes de Lutèce et du Jardin des plantes,bordée d’immeuble haussmanniens. Deux librairies,une boulangerie,un cordonnier : dans ce Quartier latin sorti d’un rêve de touriste américain,une porte cochère reste close depuis plusieurs années. Fin février,l’hôtel particulier de la rue Lacépède connaîtra un nouveau destin : celui d’hôtel de luxe,assorti d’un restaurant,d’un coffee shop,d’un espace de coworking et d’un studio de yoga.
Ce projet est unique par son ampleur,dans ce quartier où les hôtels sont avant tout des petits établissements d’une trentaine de chambres. Sur 7 000 mètres carrés,Le Jardin de verre en comprendra 145 – il va employer une soixantaine de personnes. Unique,ce projet l’est aussi par son patrimoine : un hôtel particulier du XVIIIe siècle à la façade classée,accompagné d’un immeuble de rapport et d’une halle industrielle du début du XXe siècle – à l’époque,elle abritait une distillerie.
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