Les constructeurs automobiles sous la pression des normes CAFE d’émissions de CO2

En 2025, un durcissement de cette norme qui définit une trajectoire de réduction des émissions pour les voitures obligerait les constructeurs à vendre plus de « wattures » (véhicules électriques) ou à réduire leur production.

IA Jul 27, 2024 IDOPRESS

A compter de 2035,les constructeurs automobiles ne pourront plus vendre de voiture à essence ou diesel (thermique) en Europe. Mais Renault,Stellantis ou Volkswagen ont les yeux rivés sur une échéance beaucoup plus proche : 2025. L’année prochaine,conformément à la norme dite « CAFE », pour « corporate average fuel economy »,les véhicules qu’ils vendent devront émettre,en moyenne,moins de 81 grammes de CO2 par kilomètre contre 95 aujourd’hui. Et,en 2030,le plafond sera abaissé à 50 grammes.

Catastrophe annoncée pour les usines

La norme CAFE n’est pas propre à l’Europe. Elle existe aussi aux Etats-Unis,où Stellantis a dû s’acquitter,en 2023, de plusieurs centaines de millions de dollars d’amende. « Mais cela concernait le passé »,a précisé Carlos Tavares,le directeur général du groupe,lors d’une rencontre avec la presse. « Je n’aime pas vivre avec une épée de Damoclès sur la tête,j’essaie de me débarrasser de ce risque »,assure-t-il. Les constructeurs ne veulent pas payer d’amendes,ni enrichir Tesla ou les constructeurs chinois.

Pour M. de Meo,« la seule façon d’atteindre les objectifs,si les ventes de voitures électriques ne repartent pas,sera de produire moins de voitures thermiques. Il fait le calcul : « Soit on vend 500 000 voitures électriques en plus,soit on produit 2,5 millions de voitures thermiques en moins.» Une catastrophe annoncée pour les usines.

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