Après les dégâts causés dans l’archipel par le cyclone Chido, associations et particuliers se mobilisent, et les dons affluent.
Des habitants recueillent de l’eau,à Dzaoudzi (Mayotte),le 18 décembre 2024. YVES HERMAN / REUTERS Après le chaos,la solidarité. Depuis samedi 14 décembre,la fondation Apprentis d’Auteuil,le Secours populaire ou la Fondation de France observent une vague de soutien inédite en lien avec les milliers de victimes du cyclone Chido,qui a dévasté l’île française de Mayotte. La Fondation de France,qui a lancé un appel aux dons dimanche,avait déjà reçu,mardi,plus de 16 000 dons,pour un total de 1,7 million d’euros. L’association Médecins du monde a,quant à elle,récolté 230 000 euros entre le 14 et le 17 décembre. C’est,sur la même période,93 000 euros de plus que l’année 2023.
« Nos donateurs sont très sensibles à la situation de Mayotte »,détaille Guillaume Cotillard,directeur de la communication de cet organisme. Signe d’une solidarité qui s’étend à tous les niveaux de revenus,la fourchette de dons va de 5 à 10 000 euros. « On reçoit des contributions de la part de gens qui ne nous donnent pas régulièrement »,note aussi Sébastien Thollot,du Secours populaire – dont la direction nationale vient de dégager une enveloppe de 100 000 euros. Mardi soir,Matignon a annoncé une réduction d’impôt de 75 % – soit plus que les 66 % usuels – pour les dons allant jusqu’à 1 000 euros effectués au profit d’une association reconnue d’intérêt public œuvrant dans l’archipel.
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