EDF suspendu aux décisions du prochain gouvernement sur de nouveaux réacteurs nucléaires et sur ses barrages hydrauliques

Le groupe, qui a enregistré des bénéfices en hausse au premier semestre, est dans l’incertitude pour une série de dossiers qui dépendent de la stratégie du prochain gouvernement.

Espace Jul 26, 2024 IDOPRESS

Un salarié d’EDF,sur le site de Flamanville (Manche),le 25 avril 2024. STEPHANIE LECOCQ / REUTERS Cet été,en l’absence d’un nouveau gouvernement pour tenir le gouvernail,EDF navigue en eaux troubles. De quoi ajouter du flou au flou pour l’électricien national. Voilà déjà de nombreux mois qu’il attend des décisions fortes de la part de l’Etat,redevenu,en juin 2023,l’actionnaire unique. C’est vrai pour la construction de nouveaux réacteurs nucléaires,dits « EPR 2 »,mais aussi pour l’entretien et le développement des barrages hydrauliques.

« EDF fournira une nouvelle estimation du coût des trois premières paires d’EPR 2 à la fin de l’année,explique l’entreprise. A ce jour,les schémas de financement et de régulation font l’objet d’échanges entre l’Etat et EDF,et restent à définir. »

En début d’année,une note interne de l’électricien tablait déjà sur 67,4 milliards d’euros pour ces trois premières paires,selon une information publiée,le 4 mars,par le journal Les Echos. Soit 30 % de plus que l’estimation présentée par le gouvernement en 2022.

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