Le crash, dimanche 29 décembre, du vol 2216 en provenance de Bangkok a fait 179 morts et deux blessés sur l’aéroport de Muan. Une collision avec des oiseaux est la cause présumée de l’accident, mais de nombreuses questions demeurent.
La carcasse du Boeing 737-8AS de Jeju Air sur le tarmac de l’aéroport international de Muan (Corée du Sud),le 29 décembre 2024. YONHAP / AFP En pleine crise politique,la Corée du Sud doit faire face au choc provoqué,dimanche 29 décembre,par le crash d’un avion de la compagnie Jeju Air à l’aéroport de Muan,situé à 290 kilomètres au sud-ouest de Séoul ; il a fait 179 morts et représente un nouveau coup dur pour l’avionneur américain Boeing.
Lundi 30 décembre,141 corps avaient été identifiés,a annoncé le ministère des transports. Le président par intérim,Choi Sang-mok,a décrété une semaine de deuil national pour ce qui apparaît comme la pire catastrophe aérienne de l’histoire de la Corée du Sud et il a octroyé le statut de zone sinistrée au comté de Muan.
« En tant que président par intérim d’un gouvernement responsable de la sécurité et de la vie de ses citoyens,je suis submergé par le chagrin »,a déclaré M. Choi,qui assume les fonctions présidentielles depuis les destitutions en décembre du président Yoon Suk Yeol,pour sa déclaration de loi martiale,et de celui qui le remplaçait,le premier ministre,Han Duck-soo.
En provenance de Bangkok,le vol 2216 assuré par un Boeing 737-8AS de la compagnie Jeju Air a dû se poser d’urgence sur le ventre,peu après 9 heures (heure locale),dimanche. Son train d’atterrissage n’a pas pu être déployé. L’appareil,entré en service en 2009,n’a que peu ralenti après avoir touché le sol. Il a percuté un mur de béton situé 300 mètres après l’extrémité de la piste et s’est embrasé.
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